Deux fluides peuvent être transférés sans qu’il y ait contact entre eux en utilisant un échangeur thermique. Ces éléments font partie intégrante de différents systèmes comme les climatiseurs, les pompes à chaleur ou encore les réfrigérateurs. Il existe plusieurs types d’échangeurs thermiques, dont les échangeurs à plaques. Ces derniers aussi peuvent se décliner en plusieurs produits. Que faut-il savoir à ce sujet ?
Les différentes sortes d’échangeurs thermiques à plaques :
Le fait que les fluides soient corrosifs peut avoir une incidence sur le matériau qui composera l’échangeur à plaques dont on a besoin.
L’alliage à base de nickel sera à plébisciter par rapport à l’inox. En termes de pression, les matériaux jouent également leur rôle, même si l’on veut prendre un échangeur thermique à plaques brasées. Dans ce cas, si l’on pense que la pression peut être supérieure à trente bars, cela ne sera peut-être pas le meilleur choix et il faudra se tourner vers le modèle à joints démontables.
Même s’il s’agit d’un matériel nettement plus complexe en termes d’assemblage, l’avantage est que les différents éléments qui le composent peuvent être démontés afin de procéder à leur nettoyage.
Loin d’être anodin, le fait de pouvoir entretenir de façon régulière son échangeur thermique ; quel que soit le modèle sur lequel au final on porte son choix ; a une incidence sur la consommation énergétique, la performance de l’appareil, sa durée de vie et donc le chiffre d’affaires, au final. Explications.
Comment augmenter la durée de vie de son échangeur thermique ?
Que ce soit par le biais des plaques elles-mêmes ou encore des joints que l’on trouve, pour les séparer, différents éléments sont à considérer sur les échangeurs à plaques comme des consommables et donc des produits à renouveler de manière plus ou moins régulière en fonction de l’intensité et de la fréquence d’utilisation.
Dans de nombreuses usines, ces appareils fonctionnent en continu ou presque. On imagine qu’il est facile pour des joints qui sont soumis à des écarts de températures importants pendant des semaines de présenter rapidement des signes d’usure. Dans ce cas, l’appareil est moins performant. Il consomme plus, a un rendement moins important. Les factures énergétiques augmentent, les réglages peuvent être bons, mais le résultat non, car l’appareil ne fonctionne pas dans des conditions optimales.
Après avoir changé les pièces qui doivent l’être, il ne faut pas oublier que les éléments qui composent les échangeurs thermiques sont rarement à l’abri de la poussière. Cette dernière constitue un ennemi presque invisible dans les premiers temps. Pourtant, au fil des mois, elle s’insinue partout, notamment dans les zones présentant de la graisse et il est alors possible que les éléments s’encrassent.
Heureusement en fonction de l’appareil qui peut d’ailleurs être fabriqué sur-mesure ou avec des matériaux autres que ceux cités ci-dessus (par exemple en titane quand on utilise de l’eau de mer qui attaque le métal), il existe différentes techniques pour les nettoyer.
Cela peut être simplement à l’aide d’eau envoyée à grande pression (mais en dosant le nombre de bars pour ne pas l’endommager), par le biais de la chaleur ou encore grâce à des produits chimiques. Le nettoyage est alors suivi d’un rinçage soigné pour pouvoir utiliser rapidement à nouveau l’échangeur à plaques.
Ces appareils étant souvent très grands et complexes à démonter, cela peut être externalisé à des professionnels en génie climatique, tout comme on peut commander les différentes pièces et consommables sur des sites spécialisés afin de s’assurer une durée de vie plus importante de son échangeur thermique.
Quelques gestes simples tout comme le respect du fonctionnement de la machine ; notice fournie généralement par le fabricant) ; permettent de croire pouvoir conserver ses échangeurs thermiques à plaques pendant de longues années.
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